Les Etats africains ont longtemps manqué d’une réelle politique de la jeunesse. Dans certains pays qui l’ont tôt essayée, comme le Cameroun, elle était opérée dans le cadre du parti unique. Le Togo était dans la même situation. Mais les élans se sont profondément réformés depuis le Discours de la Baule. Le multipartisme a changé l’attitude de la jeunesse qui refuse désormais l’immobilisme dans un contexte où tous les acteurs prétendent faire de l’avenir de la jeunesse leur credo, mais qui tiennent rarement compte, au fond, de ses aspirations.

Aujourd’hui, l’émergence des mouvements de jeunes à travers le monde montre que la jeunesse veut désormais et à jamais être son propre promoteur et moteur. Mais ces mouvements ne sont efficaces que lorsqu’ils jouissent d’une réelle indépendance d’initiative. A cet égard, « Jeunesse en Mouvement » (JEM), a pris la juste mesure des différents défis dont certains se posent spécifiquement à la jeunesse du Togo : la violence politique où elle est instrumentalisée et le désespoir économique. Ce Mouvement qui se veut un catalyseur incontournable de l’insertion et de l’intégration sociopolitique et socioprofessionnelle des jeunes, a été créé et entretenu par Mey Gnassingbé, depuis huit ans. Mais, jeune association, la JEM a à son actif, une action transparente de plaidoyer qui a permis à une proportion importante de la jeunesse togolaise de mettre la violence politique dans le répertoire des fléaux à combattre pour construire une jeunesse togolaise épanouie, pacifique dans toute sa dignité et dans la jouissance pleine et entière de ses droits.

L’ambition de Jeunesse en Mouvement est originale en tant qu’elle tire par des ficelles crédibles, tous ceux qui savent dissocier l’initiative de l’initiateur, l’œuvre de celui qui l’a entreprise. Les origines de son président sont connues, mais l’initiative est impersonnelle. Elle vise le rassemblement de toute la jeunesse togolaise, pour se mobiliser contre la pauvreté et la paupérisation. Même ceux qui ne s’y reconnaissent pas bénéficient des retombées. Des actions de sensibilisation ont été menées et se poursuivent sans tapage médiatique sur l’ensemble du territoire. Des financements de l’ordre de plus d’un demi-milliard de Francs CFA ont été mobilisés et entièrement libérés au profit des projets communautaires et sociaux tels que l’adduction d’eau potable dans des quartiers périphériques de Lomé, la réhabilitation des unités de soins et leur équipement, le renforcement des capacités d’accueil des établissements scolaires, la sécurité routière avec la dotation de casques au bénéfice des conducteurs de taxis-motos, etc.

Même si le Togo n’en a pas fini avec le cycle des violences politiques, on s’aperçoit que l’ampleur de l’instrumentalisation de la jeunesse a inexorablement pris une courbe descendante dans le combat des partis politiques pour accéder au pouvoir. La politique du Président de la République, Faure Gnassingbé en matière de développement et de réconciliation a besoin de telles initiatives pour une appropriation par la jeunesse de son rôle dans la mise en œuvre efficiente des stratégies de développement.

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