La protection sociale fait partie des garanties auxquelles les travailleurs espèrent accéder dans bon nombre de pays au monde. Elle suppose que chaque travailleur quel que soit ses moyens de bord, son niveau de rémunération peut prétendre par exemple à des soins de santé digne de ce nom. Au Togo comme partout ailleurs, cette protection sociale est un sujet sur lequel les syndicats de travailleurs ne badinent pas. C’est d’ailleurs ce qui a été au centre des échanges ce jeudi 20 septembre à Lomé.

Une table ronde a été faite en ce sens avec la participation du ministre togolais en charge de la fonction publique, du travail  et de la réforme administrative et du Gilbert Bawara. Placée sous le thème : « Renforcement et extension de la protection au Togo par la mise en place d’un socle national de protection sociale », elle se veut être une de celles qui balisent la voie à de meilleures conditions de vie et de travail de ceux qui exercent diverses fonctions.

« Si nous arrivons ce matin à échanger et à nous assurer que nous avons la même vision des défis et des enjeux du Togo en matière de protection sociale, nous pouvons partager aisément le diagnostic qui a été effectué dans le cadre du partenariat avec l’OCDE et le BIT. Tous les grands axes et les orientations prioritaires du plan national de développement  sont  désormais le cadre fédérateur de toutes les interventions aussi bien des acteurs togolais, que de nos partenaires  en matière de développement. Il y a donc une adéquation et un bon alignement entre les axes et les  priorités que nous nous assignons », a expliqué le ministre Gilbert Bawara à l’ouverture des travaux.

Dans le cas du Togo, en termes d’efforts, on peut citer la mise en place d’un régime d’assurance maladie obligatoire en 2009 pour l’ensemble des agents publics et assimilés contre le risque maladie. Il existe aussi d’autres programmes de filets sociaux développés pour apporter une aide aux groupes les plus vulnérables.