Les élections législatives sont prévues au Togo pour le 20 décembre prochain. Jusqu’à preuve du contraire. Mais déjà, les forces de l’ordre et les médias se renforcent pour faire leurs travaux avec professionnalisme. Le bon déroulement des élections incombent ces deux entités qui ont un grand rôle à jouer pour dans un premier temps calmer les ardeurs et apaiser ceux qui seraient un peu emportés.  Pour que chacun puisse comprendre ce qu’il doit faire surtout en tenant compte du contexte de crise sociopolitique, ils ont eu à participer à une formation dans la ville de Notsè (près de 15 km).

Le seul conseil que le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame donne aux jeunes est de se ressaisir. Il les appelle à réfléchir aux actes qu’on leur demandera de poser ou aux appels qu’on leur fera. Allusion faite à l’opposition togolaise plus précisément la coalition des 14 qui jusque là a appelé à deux reprises  au boycott du processus de recensement.

« Le boycott est un choix démocratique mais je ne sais pas par quel moyen ceux qui veulent empêcher les élections le feront. Il faut qu’elle se ressaisisse. Je demande à la jeunesse de réfléchir par 2 fois avant de s’engager dans ce qu’on lui dit de faire», a-t-il laissé entendre au micro d’une radio de la place.

« Les gens ont décidé de rester à la maison malgré les chances qui leur ont été données de participer au recensement. Ils ont encouragé les gens à ne pas se faire recenser disant que le vrai recensement arrive. Par quelle alchimie ce recensement va arriver ? », se demande le ministre.

De là, la Commission électorale nationale indépendante(CENI) continue sa course vers les élections et fait feu de tout bois pour respecter la recommandation de la CEDEAO  concernant la date du 20 décembre. L’élection aura-t-elle lieu ou pas ?