Au Togo, ce ne sont pas seulement les enseignants du primaire et du secondaire qui ne sont pas fiers du gouvernement. Il y a leurs confrères des universités du Togo qui tempèrent comme si de rien n’étaient. Le week-end dernier, ils ont effectué leur rentrée syndicale 2017-2018. A travers cette rentrée placée sous le thème : « réussir sa carrière à l’université », le Syndicat national des enseignants du supérieur (SNES) et le Syndicat de l’enseignement supérieur au Togo (SEST) relancent de nouveau le gouvernement sur les engagements pris.

Les promesses concernant l’augmentation des salaires, de primes et d’indemnités, dues aux enseignants du supérieur tardent à se réaliser.
Même si un accord signé par les deux (2) parties en 2012 prévoyait de faire du salaire de l’enseignant du supérieur, un salaire décent, il y a des manquements en ce sens. Le gouvernement devrait augmenter le salaire des enseignants de 30% et les primes et indemnités de 50%.

« Nous avons relancé le gouvernement sur ces questions pour que rapidement une solution soit trouvée pour que dorénavant, un enseignant qui intervient dans le supérieur, sache à quoi s’attendre en termes de salaire et que cela devienne aussi un élément de motivation pour que d’autres personnes qui sont intéressées par l’enseignement à l’université, puissent bénéficier des mêmes grilles », a rappelé Kokou Awokou, Secrétaire Général du SEST.

Bien que le gouvernement togolais ait choisi de porter à 50 % la grille salariale, toutes les parties ne sont pas satisfaites. Il faut noter que depuis des années, le Togo est secoué par des revendications des enseignants toute catégorie confondue. La plupart du temps, l’on entend que parler des enseignants du niveau primaire et secondaire. Même cette semaine, de nouvelles grèves sont annoncées. La plateforme revendicative porte essentiellement sur l’organisation de concours de recrutement pour les enseignants volontaires, la prise en compte du problème des enseignants du confessionnel et le reste.