Construire des édifices publics solides, des ponts résistants ou du moins des ouvrages durables nécessite un travail d’analyse des sols au préalable. Cette étude désignée par biotechique est tout aussi important avant la construction d’un quelconque ouvrage afin d’éviter les effondrements d’immeubles qui créent des dégâts considérables.
Ce mardi s’est ouvert à Lomé, la capitale du Togo, la 9ème édition des Journées Africaines de la Géotechnique avec la participation de plusieurs délégations venant de différents pays africains. L’ALBTP (Association Africaine des Laboratoires du Bâtiment et des Travaux Publics) et le CTGA (Comité Transnational des Géotechniciens d’Afrique) assurent la coordination de cette rencontre.

Cet évènement à caractère scientifique et technique de haut niveau regroupe les représentants des dix-huit (18) pays membres des dites Associations à savoir : le Cameroun, le Tchad, le Burkina Faso, le Congo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, la RD Congo, le Mali, le Togo, le Niger, la Guinée Conakry, le Benin, le Sénégal, le Burundi, le Ghana, le Maroc, la Mauritanie et la République Centrafricaine.

Du 14 au 17 novembre, les participants à cette rencontre se penchent sur la vulgarisation des échanges croisés dans le domaine de la géotechnique, poursuivre les efforts en cours, investir dans la durabilité des infrastructures. L’occasion sera aussi celle de partage d’expériences des travaux techniques. Les organisateurs précisent qu’il sera question de « partager et échanger les expériences innovantes des travaux géotechniques ; promouvoir et de renforcer les liens de coopération géotechnique entre les praticiens africains de ce corps de métier ; lancer les amarres d’une révision des règles techniques de construction, maintenance, entretien et réhabilitation des ouvrages de génie civil en Afrique intertropicale afin de rattraper le retard que nous accusons par rapport aux autres pays d’Afrique ».

Le développement des infrastructures constitue un des leviers pour la croissance. Nous sommes réunis autour d’un sujet éminemment transversal dont il faut tenir compte dans la définition de nos politiques de développement pour une véritable émergence », a déclaré George Aidam, le ministre délégué chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.