Alors que le conflit entre le gouvernement et les enseignants perdure dans le pays, on pense au sort des élèves et de cette nouvelle génération qui devra prendre dans le futur les rennes du pays. Bien que les deux parties en conflit aient chacune leurs bonnes raisons il est déplorable que celui-ci affecte le bon déroulement de l’année scolaire de nos étudiants. Après tout ceux-ci ne sont que des victimes d’un affrontement qui les dépasse.

 

Comme dans tous les autres pays, quand le corps professoral se met en grève pour des raisons politiques ou pour des revendications de conditions de travail, le plus souvent justifiés, ce sont les élèves qui en font les frais. Le gouvernement devrait rapidement trouver des solutions sachant qu’une défaillance dans l’Éducation Nationale peut avoir des répercussions sur le long terme. Quand on sait que la délinquance, la drogue et la violence sont la plupart du temps imputables à une scolarisation défaillante couplé à l’évolution de l’enfant dans des milieux sociaux défavorisés, on ne peut qu’être désolé voir consternés de voir une situation d’antagonisme dans ce domaine perdurer. Quelque soient les revendications des uns ou des autres il nous paraît primordial de trouver rapidement une solution afin que l’année scolaire puisse se dérouler convenablement et que les élèves acquièrent les connaissances nécessaires en fin d’année.

 

Nous devons aussi penser aux parents qui font confiance au système scolaire pour prendre en charge leurs enfants afin de développer leur esprit d’analyse et de pouvoir à la fin de leur cursus exercer un métier ou faire des études supérieures et ainsi s’épanouir dans la vie active.

 

Mais comme les processus de négociations sont souvent longs et que le simple citoyen ne peut pas vraiment avoir une influence déterminante sur celles-ci, il ne peut en général que prendre son mal en patience et attendre qu’une solution durable soit négocié. Cependant que faire de nos enfants, qui eux n’ont rien demandé, à part le fait de pouvoir étudier dans des conditions sereines ?

 

Certains parents soucieux de l’éducation de leurs enfants court-circuitent l’Éducation Nationale en faisant suivre le cursus scolaire à leur progéniture à la maison. Cela peut être une solution, si l’on dispose du temps pour le faire. Une autre possibilité c’est de faire suivre des cours particuliers sur une plateforme comme https://preply.com/. Pratiquement, via internet, on peut trouver un professeur dans n’importe quelle matière et suivre des cours via Skype, c’est peut-être un bon palliatif pour éviter que nos enfants prennent du retard sur le programme scolaire.

 

Bien sûr, ce ne sont que des solutions temporaires, et rien ne remplacera jamais l’apprentissage à l’école. Non seulement, parce qu’il est plus facile d’apprendre avec un bon professeur, mais aussi pour l’apprentissage du vivre ensemble. C’est l’école qui est le premier contact de mixité sociale et qui forge la capacité à vivre avec un groupe d’individu de conditions sociales diverses et variés. Il est donc fondamental que les chicaneries entre corps professoral et politiques soient rapidement réglés afin que nos enfants, le futur de la nation, puissent suivre leurs études en toute sérénité.