Le Togo poursuit sa politique de construction et de réhabilitation des routes nationales. Un nouveau programme de connectivité est ainsi prévu pour désenclaver toutes ses zones rurales. De façon pratique, 4000 km de pistes rurales et 400 km de routes seront construites, avec pour objectif ultime de rendre toutes les communautés accessibles par la route. Ces travaux sont initiés pour faciliter l’émergence rapide de pôles régionaux générateurs de croissance.

Le président Faure Gnassingbé veut continuer sa politique de grands travaux dans le domaine routier au cours de ce nouveau quinquennat afin de moderniser davantage ce réseau qui a déjà transfiguré la capitale et l’intérieur du pays. Des chantiers sont d’ailleurs en cours ou imminents.

Ainsi, outre les travaux de dédoublement de la Nationale 5 (Lomé-Kpalimé,120 km) lancés il y a quelques jours, ceux d’aménagement et de modernisation de la voie Avepozo-Aneho (partie du Corridor Abidjan-Lagos) sont engagés depuis fin février.

D’autres chantiers sont également en cours notamment la construction de l’autoroute de l’Unité (Lomé-Cinkassé), l’aménagement des tronçons de la N1 (Aouda-Kara et Sarakawa-Kantè), la poursuite effective des travaux de la route Lomé-Vogan, la réhabilitation de la route Notsè-Agou, et la réhabilitation des voies urbaines de la capitale et des autres villes du pays.

La réalisation de ces travaux devrait couter 1 000 milliards. L’ambition est d’atteindre 60% de routes revêtues, présentant un bon niveau de service d’ici les prochaines années, et de réduire le taux des routes en mauvais état de 49 à 40 %.

En rappel, le Togo dispose actuellement de 11 777 km de réseaux routiers dont environ 2101 km de routes nationales revêtues.

 

 

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