L’émission spéciale consacrée par la Télévision nationale (TVT) à l’élection législative du 25 juin a eu le mérite, comme l’ont souligné les invités au plateau de l’émission « la nuit électorale », de décrisper l’atmosphère qui caractérisait par le par les temps de l’ex RPT, les moments post électoraux. La volonté de compiler tous les résultats avant de donner les tendances qui s’en dégageaient, était source de tension dans le temps d’attente des résultats.
A l’époque, les technologies électorales n’étaient pas avancées pour permettre la centralisation des résultats. Ainsi, chaque fois que l’attente devenait longue, le RPT était soupçonné de vouloir frauder. Aujourd’hui, les NTIC et la téléphonie ont permis d’éclaircir toutes les zones d’ombre avérées ou supposées, mais les tenants du culte de la contestation dont J-P Fabre est le chef de file, continuent par minimiser le choix des électeurs au lieu d’en tirer les leçons pour construire leur avenir électoral. En France, Jean-Marie Le Pen avait été rejeté par les Français lors de la présidentielle de 2002 face à Jacques Chirac au deuxième tour, et il avait crié à la diabolisation sans méconnaître ou négliger les voix des Français qui lui avaient permis de parvenir au deuxième tour. Au Togo par contre, le CST, l’Arc-en-ciel ne veulent pas reconnaître que l’alternance qui était leur seul et cynique projet de société, ne pouvait avoir aucune chance de succès face à un adversaire qui est déjà vu à l’œuvre et qui ne demandait que la majorité à l’Assemblée nationale pour poursuivre les réformes politiques et économiques pour réaliser la prospérité pour tous les Togolais.
La contestation du choix des électeurs le 25 juillet dernier ne relève, manifestement, que d’un déficit de conscience politique. Jean-Pierre Fabre a révélé au grand jour qu’il est sorti du métayage à l’UFC sans avoir la bénédiction du maître des champs.

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