Le gouvernement par l’intermédiaire de son ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté, s’est prononcé sur l’arrestation de Rekcya Madougou ex conseillère du président de la République Faure Gnassingbé et candidate de l’opposition recalée à l’élection présidentielle au Benin.

Dans une interview accordée à l’agence afreepress, Christian Trimua ministre des Droits de l’Homme, et Porte-parole du gouvernement évoque la non-ingérence pour expliquer le silence des autorités togolaises.

« Il se trouve que Mme Madougou est de nationalité béninoise. Rentrée au Bénin, elle participe activement à la vie politique et à une élection présidentielle dans son pays, où elle a été ministre de la Justice. Les questions électorales étant des questions internes au Bénin, le Togo ne saurait s’ingérer dans les préoccupations de politique intérieure d’un pays voisin et ami. Vous me permettrez donc de ne pas commenter davantage une question qui relève de la politique intérieure du Bénin, avec lequel nous nous devons de garder de nos bonnes relations diplomatiques et amicales » a-t-il confié aux confrères de afreepress.

Le ministre a toutefois souligné le travail abattu par Rekcya Madougou aux côtés du chef de l’Etat. « Mme Reckya Madougou a effectivement été conseillère du Président de la République togolaise et a apporté une grande contribution au développement de l’inclusion financière au Togo, comme beaucoup d’autres africains et experts étrangers qui contribuent par leur expertise à l’avancement de notre pays. Le Togo a apprécié cette contribution importante» a déclaré Christian Trimua

En rappel, Rekya Madougou ancienne ministre sous Yayi Boni est d’avoir financé, par l’intermédiaire d’un colonel à la retraite et l’un de ses collaborateurs, le meurtre de deux personnalités politiques de la ville de Parakou « afin de provoquer la terreur, le chaos et parvenir ainsi à faire suspendre le processus électoral ».

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