Dans le souci de mieux appréhender et intégrer le concept équité et égalité de genre au sein de l’administration togolaise, un atelier d’information et de sensibilisation s’est déroulé, hier, à la salle de conférence de la Police nationale à Lomé.

C ’est dans cette vision d’intégration que la Cellule focale genre du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires (MATDDT) a organisé, hier à la salle de conférence de la Police nationale à Lomé, une rencontre. Ces échanges ont permis aux participants de se familiariser avec la notion de genre, afin de l’intégrer au niveau central dans le processus de décentralisation au Togo.

Il s’est agi d’amener chaque participant à prendre conscience de la valeur ajoutée qu’apporte l’intégration de cette dimension dans les résultats escomptés. Ainsi, il a été question de renforcer le leadership des femmes et de les amener à oser inter[1]venir dans le vaste champ de la gestion des affaires publiques. A cet effet, deux communications ont été développées au cours de cette rencontre à savoir : « Politique nationale pour l’équité et l’égalité de genre au Togo » et « Quels défis pour le MATDDT ? ».

Pour la présidente de la Cellule focale genre du MATDDT, Mme Thérèse Namalo Gnaku, le concept genre est devenu une réalité au Togo et aucun pays ne peut le négliger s’il aspire à un développement durable. C’est ce qui explique, a-t-elle souligné, la mise en place, depuis 2010, d’un ensemble d’outils par le Togo.

«C’est ce qui dénote au MATDDT l’élection des femmes aux postes de maires et de conseillères municipales, ainsi que leur nomination comme secrétaires générales des communes », a-t-elle ajouté.

Pour elle, un grand pas est enclenché, mais beaucoup reste à faire dans la mesure où, au moment des propositions à ces postes, nombreuses sont ces femmes qui sont réticentes à accepter les responsabilités auxquelles on espère tant les voir promues.

A ses dires, un sondage auprès de cette cible révèle un manque de confiance en soi, la peur de diriger et une sous-estimation de leurs personnalités. Pour elle, les femmes regorgent d’énormes potentialités qu’elles pourront mettre au service de la réduction de la pauvreté et du développement local. Par leur présence dans les instances de décision, elles pourront inciter les gouvernants à se mobiliser et à accepter les choix portés sur elles dans la gestion des affaires publiques.

« La situation des femmes et des filles dans le monde, depuis quelques années, fait l’objet des efforts, en vue de son amélioration sensible », a déclaré, à cette occasion, le ministre délégué auprès du ministre d’Etat chargé du Développement des Territoires, M. Edjéba Essomanam.

Tag #Edjéba Essomanam #MATDDT #Thérèse Namalo Gnaku