La communauté internationale a célébré le samedi 20 juin la 20ème édition de la Journée Mondiale des Réfugiés dans un contexte de forte mutation sociale en raison de la pandémie de Covid-19.

Au Togo, l’événement n’est pas passé inaperçu. Des représentants du Système onusien, diplomates et partenaires internationaux résidents ont félicité le Togo pour sa longue tradition hospitalière et réitéré leur appui à sa politique dans ce sens.

« Le Togo a toujours été un pays d’accueil où certaines nationalités viennent pour échapper à la persécution et aux affres de la guerre », a rappelé le ministre en charge de la protection Yark Damehame.

A ce jour, on dénombre au Togo 11 968 réfugiés et 696 demandeurs d’asile, venant de 26 nationalités.

« Certains vivent malheureusement parfois dans des conditions difficiles », a-t-il souligné, avant de poursuivre : « le gouvernement togolais, avec le HCR, continueront de travailler pour qu’ils puissent rejoindre un jour ou l’autre leurs familles et pays d’origine », pour ceux qui désireront repartir.

Selon le Haut-commissariat des Nations Unies, près de 80 millions de personnes sont actuellement déplacées dans le monde ce qui représente 1% de la population mondiale. Parmi cette population environ 30 millions sont des réfugiés et près de la moitié sont âgés de moins de 18 ans.

On compte également des millions d’apatrides, c’est-à-dire des personnes qui sont privées de nationalité et d’accès à des droits élémentaires, tels que l’éducation, les soins de santé, l’emploi et la liberté de circulation.

Commémorée le 20 Juin de chaque année, la Journée Mondiale des Réfugiés a pour but de sensibiliser l’opinion publique, nationale et internationale, à la cause des réfugiés. La première édition a été célébrée en 2001, année du 50e anniversaire de l’adoption de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés.

Le statut de réfugié prévoit une protection internationale pour les individus. Cela arrive quand le pays d’origine n’est plus en mesure de la leur assurer. Privée de cette protection, une personne a, comme le prévoit la Déclaration universelle des droits de l’homme, le droit de demander la protection d’un autre État : c’est le droit d’asile.

Notons par ailleurs qu’une seconde journée est consacrée aux réfugiés, instituée par l’Eglise Catholique pour célébrer les migrants et les réfugiés. Celle-ci sera à sa 106 édition cette année et sera célébrée dimanche 27 septembre 2020. Le Saint-Père a choisi comme titre de son traditionnel message : « Contraints de fuir comme Jésus-Christ : Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les déplacés internes ».

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