Les Togolais sont conviés à redoubler de vigilance ces temps-ci suite au déclenchement de l’affaire de poissons empoisonnés et morts en masse dans le lac Toho au Bénin. Ce lac, de part sa proximité des frontières togolaises a été  contaminé par une substance pour le moment non détectée.

La découverte de milliers de poissons trouvés morts dans le lac de Toho, au Bénin dans la commune d’Athièmé, une localité frontalière avec le Togo au niveau du Bas Mono a laissé pantois les riverains et continuent de créer de la désolation au sein des populations. Cela a conduit à une sorte de carnage des poissons qui y sont.

Le ministre en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche et le ministre de la Santé et de la protection sociale ont rendu public  jeudi 24 mai un communiqué en ce sens. « Pour assurer la protection des populations, des mesures ont été prises pour intensifier les contrôles aux  frontières par des services compétents  en vue d’empêcher l’entrée de poissons suspects sur notre territoire », annoncent les ministres. Ils demandent à la population de signaler et de se rendre dans des centres de santé en cas d’intoxication suite à  la consommation d’un quelconque poisson.

Au Togo, un appel à la vigilance est lancé d’autant plus qu’il est possible que ces poissons soient commercialisés par des réseaux de commerçants véreux. Dans le même temps, la vigilance se redouble à la frontière Togo-Bénin communément appelée « Hilacondji ».

« Des sources concordantes en provenance du Bénin, indiquent qu’il s’agirait d’un empoisonnement de poissons du lac par un produit de nature inconnue pour l’instant. Il s’agit d’un événement jamais enregistré qui peut entraîner une intoxication alimentaire collective grave au sein des populations », souligne le communiqué conjoint.