Togo, un pays vivement secoué par des revendications de syndicats tant du secteur de l’enseignement que de la santé. Mais ces derniers temps, ça temporise. Des débuts de compréhension se fassent sentir suite aux récentes rencontres entre membres du gouvernements et responsables des mouvements de grévistes.

Ceci a poussé le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara  à se réjouir de la récente décision du Synphot (Syndicat national des patriciens  hospitaliers  du Togo) d’instaurer  une pause dans les mouvements de  grève en attendant la suite  des discussions au sein du groupe de travail.

Dans le même temps, la Synergie des travailleurs du Togo (STT)  a aussi décidé de surseoir à ces revendications ne serait-ce que pour cette semaine.  D’autres discussions devront se tenir entre le gouvernement et les centrales le 11 mai prochain.

« Les récentes initiatives de la STT et du SYNPHOT vont dans le bon sens. Elles contribuent au nécessaire climat de sérénité indispensable pour une issue heureuse. Nous allons bâtir un véritable partenariat social pour le progrès et de meilleures conditions de travail et de vie », écrit Gilbert Bawara sur son compte Twitter.

Le Synphot a laissé entendre lundi que des avancées sont à souligner dans les travaux. Pour Dr Tsolenyanu Gilbert du SYNPHOT,   deux points de la plateforme revendicative ont été pris en compte. Il s’agit de la bonification pour les agents contractuels ayant travaillé dans les structures publiques et la réintégration des neuf (9) agents du CMS de  Bè-Kpota.

« Vendredi, j’ai participé aux échanges enrichissants et pleins d’espoir au sein du groupe de travail sur le secteur de la santé. Un bel exemple de débats citoyens et responsables pour améliorer le système de santé »,  précise  le ministre Bawara.

Pendant ce temps, les enseignants aussi ont repris le chemin de l’école.