Au Togo, les fêtes de fin d’année s’annoncent difficiles pour de nombreuses familles. A 24 heures de la célébration de la fête Noël, la population doit lutter contrer la crise sanitaire qui sévit depuis deux ans mais aussi l’inflation des produits de première nécessité.

Le monde chrétien célèbre demain donc la fête Noël. Au Togo, la fête est encore plombée par la crise au covid-19 et la vie chère. Avant de revenir sur comment les Togolais appréhendent cette fête dans ce contexte, faisons un retour sur l’origine de la célébration de Noël.

L’origine de la célébration de Noël le 25 décembre

À l’origine, Noël est une célébration religieuse majeure chrétienne qui commémore chaque année, depuis 1500 ans, la naissance de Jésus de Nazareth.

Les fêtes de fin d’année tétanisée par la vie chère au Togo

La ferveur que la célébration des fêtes de fin d’année notamment Noël entrainent souvent dans la capitale n’est pas au rendez-vous cette année. A la veille de la célébration de la fête de Noël, les préparatifs sont timides dans les rues de Lomé. En plus de la crise sanitaire, l’inflation s’est invitée cette année. Avec un taux d’inflation qui a atteint 4,1% de moyenne sur les neuf premiers mois de l’année, la hausse des prix de produits de consommation rend la célébration difficile pour beaucoup de ménages à revenu modeste.

Dans les marchés de la place, les parents boudent les accessoires liés à la fête de Noël ce qui n’arrange pas les enfants qui grincent à leur tour les dents.

La situation est aussi criante chez les tailleurs, couturières, coiffeurs et coiffeuses. Ces ateliers qui autrefois bondaient de monde sont désormais aérés par vent désertique. Pourtant les mois de Novembre et décembre sont réputés périodes de rattrapage où les meilleurs chiffres d’affaire de l’année se font.

Le retour des mesures de restrictions dues au Covid19

Les récentes mesures édictées par le gouvernement réduisent considérablement le temps d’adoration dans les églises. Les prêtres et les pasteurs sont autorisés à célébrer le culte du réveillon de Noël entre 18h30 et 21h. La célébration des messes doivent se faire dans le respect des mesures édictées par le gouvernement et déjà communiquées dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

Mais une question que l’on se pose est qu’adviendrait il après la célébration des cultes quand on sait que ce sont les lieux de prière qui recueillait la foule jusqu’au petit matin pour ne pas qu’elle se déverse dans l’alcool et les bars. Est ce que de véritables mesures sont prises pour contrôler le débordement en ville ?

La célébration dans les villages et milieux reculés.

Les fêtes de fin d’année sont plutôt belles dans les villages ou encore dans les milieux reculés. On se contente du peux qu’on a et si les moyens le permettent, c’est l’occasion de gouter aux mets rares souvent composés du riz, viande et pour les plus nantis d’une entrée hors d’œuvre.

Dommage que la pleine lune ne pointera pas à l’horizon, dixit Kossi.

Pour Kossi, la pleine lune a toujours fait son effet d’éclairage dans des quartiers non électrifiés. Ambiance oblige, ils sont tenus à rester éveillés jusqu’au petit matin.

La Grace Divine, tel est le vœu formulé par notre rédaction à votre endroit.

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