Au Togo, les partis politiques se multiplient comme des champignons. Chaque année, il y a forcément un qui s’ajoute à ceux existants. De la même manière, les regroupements de partis politiques aussi font leurs chemins. Tantôt, on parle de la coalition des 14, après c’est les centristes et ce scénario est loin de connaître son épilogue. Certains observateurs, de leurs côtés pensent et affirment que c’est du jeu, rien que de l’amusement, de la pure diversion pour faire simple.

Parmi ces personnes se trouve le pasteur Edoh Komi, plus connu comme le président  du Mouvement Martin Luther King du Togo. Pour lui, il faut mettre de l’ordre dans la création et la gestion des partis politiques et associations. Les regroupements à n’en point finir n’apportent pas grand chose au pays. Il arrive même que certains soient inactifs au point où de simples associations  travaillent mieux qu’eux.

« Quand on parle de regroupements de partis politiques qui se créent dans mon pays, cela rabaisse le niveau de l’action politique. Sans me vanter, il y a des associations qui valent mieux que ces machins ressuscités. Je les connais et ils me connaissent. C’est du bitos à haute dose. Je suis sérieux. Quels partis dont les membres sont limités aux seuls  présidents ?  Pourquoi cela dans notre pays ? J’en ai horreur, je suis sérieux », lâche le pasteur.

Tout ceci repose le débat de la crédibilité sinon du sérieux qui accompagne les partis politiques et regroupements de partis au Togo. Dans un pays de 7 millions d’habitants dont la majorité est en âge de voter, l’on se demande parfois pourquoi il y existe plus de 200 partis politiques. Officiellement, le nombre total est porté à 200 avec la naissance du benjamin des partis au Togo, Front des Architectes de la République (FAR) . « Il faut assainir le cadre politique et mettre des garde-fous pour que les partis politiques à court d’activités pendant cinq ans soient dissouts de même que les associations », propose me président du MMLK.

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