C’est une coupure pas comme les autres de part sa nature et la circonstance. Après des sorties d’internautes pas du tout commodes, la virulence des consommateurs, Mawusi Kakatsi, le DG de la Compagnie d’énergie électrique du Togo a jugé bon de donner d’amples détails sur ce qui s’est passé. 24 décembre 2017, veille de Noël, Lomé et ses environs sont dans le noir. La situation est chaotique, difficile à accepter par plus d’un.

Mawusi Kakatsi, Directeur général de la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET), lors d’une intervention au journal de 13 heures sur la télévision nationale (TVT) a estimé que cet état de chose est dû à une « grave » panne survenue à un poste électrique de Lomé Akossombo. Ce problème n’a pas été sans conséquences puisque c’est la cause de l’interruption de la fourniture du courant électrique.

« Les recherches pour identifier les causes et l’origine de cet incident ont abouti au constat qu’il s’est agi d’une explosion d’une boîte de jonction ( matériel permettant de raccorder deux câbles), suivi d’un incendie qui s’est propagé sur les autres câbles à proximité », précise-t-il.
La CEET a travers la voix de son Directeur présente ses excuses aux consommateurs et indique vouloir prendre toutes les dispositions à même de prévenir un tel dégât même si ce n’est pas facile.

« Nous avons été très affectés parce que nous avions eu le sentiment de ne pas avoir été à la hauteur de l’attente de la population », a reconnu M. Kakatsi .

Pour sa part, la vétusté des matériels de la Compagnie en est pour quelque chose. Cela ne permet pas d’être prévoyant comme cela se doit. Raison de plus pour la CEET d’être vigilante et très réactive.

« Il y a un espoir, la CEET, avec l’appui du gouvernement, a obtenu un financement de la Banque mondiale pour réhabiliter, moderniser et renforcer les infrastructures électriques de la grande ville de Lomé et éviter de tels désagréments à l’avenir », a-t-il noté.

Allusion faite à l’accord de financement signé entre le Togo et la Banque Mondiale la semaine dernière dans le cadre du Projet de réforme et d’investissements dans le secteur de l’énergie (Priset) à hauteur de 20 milliards de Francs CFA.

A l’heure actuelle, tout semble être revenu à la normale.