L’enquête sur la mort du Colonel Bitala Madjoulba avance à grands pas. D’après les analyses balistiques, le commandant du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR) a été tué par sa propre arme.

On en sait un peu plus sur la mort du Colonel Bitala Madjoulba. Six mois après la découverte de son corps sans vie dans son bureau, les enquêteurs révèlent quelques éléments qui entourent les circonstances de son décès. Selon RFI, Les experts français chargés de l’enquête sont arrivés à la conclusion que le commandant du BIR a été assassiné par sa propre arme un revolver de marque Beretta. Les douilles avaient été envoyées fin juin en France via une commission rogatoire internationale et ce dans le cadre d’une demande d’entraide judiciaire.

Le revolver Beretta, faisait partie des 76 armes saisies par les autorités judiciaires après l’assassinat du colonel. Cette version a été corroborée par les experts en balistique ghanéens à qui les autorités togolaises ont également confié les enquêtes pour une contre-expertise.

Au regard des éléments révélés par les enquêteurs, le juge Awi Adjoli, chargé de l’affaire a ordonné la constitution d’une commission rogatoire pour entendre plusieurs militaires du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (BIR).

En rappel, la dépouille du colonel Bitala Madjoulba est toujours à la morgue de Lomé pour les besoins d’une seconde autopsie sur le corps.

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